Inflammatory bowel disease and hepatitis B and C - 09/12/09
Summary |
The risk of viral B and C hepatitis has long been considered to be increased in patients with inflammatory bowel disease (IBD). Blood transfusion and surgery have been identified as the two main risk factors, suggesting nosocomial transmission could be involved. However, recent epidemiologic surveys have found that prevalence in IBD patients is similar to or even lower than that in the general population. Part of the explanation of these recent data may lie in the application of protective measures against viral infection (hepatitis B virus [HBV] vaccination and hepatitis C virus [HCV]-free blood transfusions). Sometimes fatal viral reactivations have been reported in patients on immunosuppressive therapy. Two periods can be distinguished: a) during therapy, a rise in viremia associated with a decrease of immune-mediated hepatic lesions; b) after cessation of therapy, an immune rebound with a destruction of virus-infected hepatocytes. For HBV, preemptive strategy consisting of an antiviral analog is efficient in chronic HBs antigen carriers. For HCV, the impact of immunosuppressive drugs on the natural history is unclear. Most studies report improved comfort although no biopsies were performed before and after immunosuppressive treatment. Physicians managing IBD patients should be aware of the need for screening and institute preventive measures against B and C hepatitis.
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Les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) ont longtemps été considérés comme à risque d’hépatites B et C. Les deux principaux facteurs de risque comprenaient la transfusion sanguine et la chirurgie, suggérant l’existence d’une transmission nosocomiale. Cependant, des études épidémiologiques récentes retrouvent des prévalences similaires, voire plus faibles que dans la population générale. La vaccination universelle pour le VHB et la sécurisation des transfusions sanguines pour le VHC expliquent en partie ces résultats. Des réactivations virales, parfois fatales ont été décrites sous immunosuppresseurs. Deux phases doivent être distinguées sous immunosuppresseurs : a) lors du traitement, une ascension de la virémie et une diminution des lésions hépatiques immunomédiées ; b) à l’arrêt, un rebond immunitaire avec destruction des hépatocytes infectés. Pour le VHB, une stratégie préventive avec un traitement antiviral par analogues est efficace chez les porteurs chroniques de l’antigène HBs. Pour le VHC, l’impact des immunosuppresseurs sur son histoire naturelle reste mal connu. La plupart des études sont rassurantes bien qu’une des limites majeures soit l’absence de biopsies en pré- et post-traitement. Tout clinicien prenant en charge des patients atteints de MICI doit être sensibilisé au dépistage et aux mesures préventives des hépatites B et C.
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Vol 33 - N° 12
P. 1082-1093 - décembre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.